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tite-mns

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Evanescence Missing

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“ http://tite-mns.skyrock.com/3298239568-L-ecole-de-magie-Chapitre-33-Fin.html ” - mercredi 26 juillet 2017 17:06
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Création : 13/12/2007 à 12:11 Mise à jour : 29/07/2017 à 08:34

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Shingeki no School - Chapitre 9

 Shingeki no School - Chapitre 9
( Présence de Lemon )
 
 
   - Tu vas devoir rentrer à un moment donné.
   - J'aimerais profité un peu de cette tranquillité...
 
   Eren ferma à nouveau les yeux dans le bain, la porte de la salle de bain laissée semi-ouverte pour qu'ils puissent s'entendre pendant que Rivaille préparait le déjeuner. Les amants s'étaient réveillés tard et avaient donc décidé d'aller au chargement de camions ensemble.
   Recevant un message, le brun prit son portable. Il avait expliquer la situation, évitant de dire où et avec qui il était, à Marco, et Jean lui répondait aussi avec le téléphone de ce dernier. Son rival avait une réponse peu habituel mais ses sentiments enfin acceptés pour Marco semblait changer sa vision des choses.
 
   - Hey, commença Eren, tournant un peu le menton sans quitter son écran des yeux. Qu'est-ce que je dois dire si on compare ma soeur à un démon ?
   - Que c'est insulter les démons ?
 
   Il dévisagea son amant, ne sachant même pas pourquoi il lui posait la question. Il préféra sortir de son bain et se sécha pour s'habiller, sortant avec la serviette sur la tête puis il sentit qu'on le tirait avec vers l'arrière pour le bloquer dans sa marche. Le tissu lui coupa la vu et avec un cri de surprise il se retourna par réflexe, rencontrant une paire de lèvres qui happèrent les siennes. Rivaille repartit alors comme une fleur, lui jetant un pan de serviette à la figure, le laissant rougir et jurer intérieurement contre lui.
   Ils mangèrent ensemble et allèrent travailler, saluant leurs collègues au passage. Le chargement prit fin vers vingt heures et tous furent payés discrètement. Sur le chemin du retour, Eren plaisanta avec son camarade avant que son téléphone ne sonne, il soupira avec agacement et ennuis en voyant que c'était sa soeur.
 
   - Tu ne réponds pas ?
   - Elle apprendra à me lâcher !
   - Tu devras bien rentrer chez toi un jour.
   - Ugh... Je peux pas rester dans ton appart ce soir aussi ?
   - Assume tes actes !
   - Elle est capable de camper dans ma chambre pour être certaine que je dors dans mon lit ! J'ai plus le moindre espace vitale ! Et heureusement que j'avais supprimé tout les messages de mon téléphone pour faire de la place car l'autre jour elle l'a fouillé pour savoir ce que je fais ! Quand elle a vu ton numéro elle ne la pas reconnu mais m'a demandé qui était "Caporal" ! Alors non je n'assume pas dans ces conditions !
   - Oh.
   - "Oh" ? C'est tout ce que ça t'inspire qu'un membre de ma famille soit un psychopathe qui me séquestrera une fois rentré ?!
   - Tu ne peux pas simplement demander à quelqu'un de te couvrir ?
   - Elle irait me chercher et verrait que je n'y suis pas. Elle dit que c'est parce que sans elle je pourrais mourir rapidement.
   - Elle n'a pas tout à fait tort sur le fait que tu t'attires tout le temps des ennuis.
   - Pas plus que d'autre ! répliqua-t-il, outré avant de prendre un air malicieux. Si tu acceptes, je saurais te remercier grassement...
   - Si tu fais ça, tu le regretteras.
   - J'en doute que je le pourrais..., souffla le brun avec passion, souriant largement et se mordant la lèvre inférieure.
   - Je t'aurais prévenu...
   - Faut que j'aille chercher quelques affaires chez moi avant, je vais envoyer Mikasa ailleurs.
 
   Le garçon regarda autour d'eux mais vit qu'il y avait bien trop de monde pour échanger un baiser, alors il partit avec un simple signe de main, sa frustration comme seule compagnie. Dans le bus il appela Marco pour demander un service si jamais sa soeur lui téléphonait pour vérifier ses dires. Le garçon accepta, riant sur le fait qu'elle le protégeait trop et lui souhaita une bonne soirée. Ensuite, Eren passa un coup de fils à sa frangine une fois qu'il fut descendu du bus.
 
   - Eren, où tu es ? Tu rentres ce soir ?
   - Bon sang calme toi ! Non je ne rentrerais pas, je suis chez Marco et les autres, ça te convient ? Maintenant lâche-moi !
   - Mais tes affaires...
   - Je vais me débrouiller !
 
   Il raccrocha avant qu'elle ne réponde et alla chez lui, une fois arrivé il vit sans surprise que la maison était fermée et vide. Il prit rapidement ce dont il avait besoin et récupéra le chat au passage, prit d'un peu de remord il laissa finalement un mot d'excuse avant de repartir. Après trente minutes il arriva à l'appartement de Rivaille et frappa à la porte, lorsqu'elle s'ouvrit, l'animal entra directement sous l'étonnement des adolescents. Le brun se mit à rire et entra sous l'approbation de son capitaine.
   Comme la veille, le plus jeune fit à manger, du curry cette fois, et ils passèrent à table. Eren travailla un peu ses cours mais des mains se baladant sur son corps le déconcentra rapidement. Il ne refusa pas l'invitation de son compagnon jusqu'à la chambre pour une activité plus passionnante. En plein milieux, alors qu'il était perdu dans les sensations divines, il sentit son amant ne se soutenir qu'avec un seul bras. Intrigué il ouvrit les yeux et les écarquilla avec choc en le surprenant à le filmer avec son portable.
 
   - Aanh non ! Arrête ! Ah !
   - Je t'avais prévenu, gamin..., sourit perversement Rivaille.
 
   Le délinquant frappa alors sa prostate le faisant se cambrer en criant, les vagues sensationnelles d'émotions le submergea, la peur de l'objectif agissant tel un aphrodisiaque. Il ne devrait pas réagir ainsi alors que l'autre le filmait, il devrait attraper le téléphone et l'envoyer plus loin plutôt que d'être aussi faible sous les coups de reins.
Le dominant combattit les délicieuses sensations pendant une où deux minutes pour avoir un plan parfait sur le visage d'Eren tordu par le plaisir ainsi qu'une bonne capture son. Ensuite il posa son téléphone sur la table de chevet, gardant l'objectif braqué sur eux et continua sérieusement la fornication, se laissant emporter par la luxure.
   Après leur orgasme ils reprirent doucement leur souffle, retombant lentement sur terre. Rivaille tendit sa main pour éteindre la capture de son portable, son amant le frappa alors.
 
   - Comment as-tu osé me faire ça..., souffla ce dernier, sa voix encore un peu aiguë.
   - Je t'avais prévenu que tu le regretterais, charia le jeune homme en prenant la bouteille d'eau posé préalablement au sol pour boire.
   - Je m'attendais à une punition sexuelle !
   - C'est ce que j'ai fait.
   - Sans caméra ! Tu te rend compte que quelqu'un pourrait tomber dessus ! Hey qu'est-ce que tu fais !
   - Je l'envoie sur ton portable.
   - Arrête ! Mikasa a déjà réussi à fouiller mon téléphone ! Si elle tombe là dessus je vais mourir de honte !
   - Protèges mieux tes affaires !
   - Je te verrais bien essayer avec cette fille..., grogna son cadet.
 
   Alors qu'il se nettoyait le ventre, Rivaille qui était toujours entre ses jambes lança la vidéo pour voir ce qu'elle donnait. Les bruits obscènes qui sortirent du téléphone firent tressaillir le brun rougissant d'embarras, il se choqua en s'entendant gémir. Jamais il n'aurait cru qu'il avait une voix aussi haute, c'était horriblement gênant, il semblait totalement soumit.
 
   - Arrête ça ! cria-t-il en essayant de prendre le téléphone.
   - L'image est plutôt bonne, heureusement qu'on a laisser la lumière allumée, fit son partenaire en le repoussant par le torse pour le plaquer sur le lit avant de tourner l'écran vers lui. Comment veux-tu que je ne réagisse pas avec une tête pareille ?
   - Je ne veux pas voir ça ! rétorqua Eren en se cachant les yeux, humilié de se voir en pleine acte.
   - Je n'entend que toi là dedans mais toi fais en abstraction et écoute le reste, dit-il en plaçant le téléphone à côté de son oreille.
 
   Les paroles sulfureuses du garçon enveloppèrent sa conscience et il ne put s'empêcher de faire ce qu'il demandait. Soudain il écarquilla les yeux, plus rouge que jamais en entendant les grognements et gémissements de l'autre. Il mentirait s'il disait que ça le laissait indifférent, il pouvait sentir l'érection de l'adolescent au dessus de lui, s'appuyant contre sa cuisse. Les yeux emplit de désir, il éteignit la vidéo et reprit passionnément le dessus en l'embrassant.
   Après leur seconde manche ils se douchèrent brièvement ensemble, s'échangeant baisers et caresses taquines avant de changer le draps souillé pour se coucher sur le côté. Logé confortablement contre la poitrine de son compagnon déjà assoupit, le plus jeune se demanda s'il allait avoir une nuit aussi paisible que la précédente. Aucun titan ne l'avait hanté lors de sa première fois et l'autre soir non plus. Ce n'était pas une question de sexe puisqu'il en avait vu après avoir couché avec Rivaille au dojo, ils n'étaient absents que lorsqu'il dormait avec lui. Il avait déjà dormit avec Mikasa quand il était enfant mais le problème était toujours là, il n'y avait qu'avec son amant que les monstres disparaissaient totalement.
   Avec reconnaissance et douceur il embrassa le torse de son homme, au niveau du coeur et y laissa ses lèvres pour ressentir les battements puissants et vibrants. C'était une sensation et un son terriblement réconfortants, les bras fort l'entourant lui donnant un sentiment de sécurité incommensurable. Il huma le parfum de sa peau, ses doigts caressants les dorsaux parfaitement dessinés. Une pensée sur la nature de ses cauchemars tourna dans sa tête, le questionnant sur la place qu'avait Rivaille dans sa nuit. Eren décida qu'il lui en parlerait plus tard, se disant qu'il pourrait faire un effort, et s'endormit rapidement.
   Le lendemain matin, le portable du plus vieux sonna doucement pour les tirer des bras de Morphée. Le délinquant se redressa de la poitrine de son camarade pour s'asseoir au bord du lit, baillant, avant de tourner la tête vers ce qui lui avait servit d'oreiller. Il put constater d'autres marques qu'il avait fait sur le ventre ainsi qu'une particulièrement érotique sur l'aine qui le rendait plutôt fière. Les yeux encore vitreux de sommeil de son cadet allèrent paresseusement jusque dans les siens, émergeant lentement, il ne put que le trouver diablement adorable.
   Gêné du regard intense sur lui, le brun se cacha le visage dans les draps en grognant, faisant soupirer l'autre avec amusement. Ce dernier finit par se lever, ne portant qu'un boxer, et allant dans la cuisine. Le chat sauta sur le lit, faisant sursauter Eren qui l'avait plutôt oublié, mais le jeune homme sourit en le couvrant d'affections. Il commença à se redresser pour s'asseoir en tailleur mais une douleur dans ses reins bloqua immédiatement son dos, un son étranglé s'écrasant dans sa gorge alors qu'il retombait sur le côté. Intrigué, Rivaille se pencha puis alla le voir, désappointé.
 
   - Comment t'as pu te bloquer les reins ? Je t'ai préparé un bon moment !
   - Je crois que c'est le deuxième tour qui m'a vaincue... J'étais pas très sûr de ma position, j'avais peur de toucher ta blessure...
   - Incapable de chevaucher correctement, cracha son amant avec dédain. Mets-toi sur le ventre.
 
   Obéissant, le plus jeune se retourna et le laissa enfourcher son fessier. Les mains de son capitaine massèrent alors efficacement le bas de son dos, le faisant d'abord un peu gémir de douleur mais après quelques minutes il se détendit silencieusement. Il profita de l'instant, savourant les attentions qui allèrent jusqu'à ses épaules. Quand son aîné le quitta il était complètement décontracter, la douleur n'étant réduit qu'à une vague gêne supportable.
 
   - Humm... Merci...
 
   Sans répondre, l'adolescent retourna préparer le petit-déjeuné et le second le rejoignit une petite minute après, l'enlaçant de dos. Il profita des quelques centimètres qu'il avait en plus pour baiser le cou à sa porté avec passion.
 
   - Arrête donc ton char, morveux, on est pas un couple, grogna le plus petit.
   - Je sais, j'en ai juste envi. C'est simplement pour te remercier.
   - Tu l'as déjà fait et ça suffit amplement.
   - ...
   - Quoi ?
   - C'est..., commença-t-il nerveusement en déglutissant, collant sa joue derrière la tête de l'autre. À propos de mes cauchemars...
 
   Cassant le lourd silence qui s'installait, les toast bondirent du grille pain. Rivaille tourna juste assez la tête pour pouvoir le regarder dans les yeux, essayant de voir s'il plaisantait ou non. Il n'attendait que ça qu'il lui en parle ! Il avait tenté plusieurs fois mais c'était fait éconduire presque brutalement. Son impatience peinait à prendre en compte l'angoisse du garçon mais il fit de son mieux pour ne pas le brusquer, de peur d'être à nouveau repoussé. Un peu gêné de la situation, il se remit face au plan de travail.
 
   - C'est stupide... oublis-ça..., balbutia Eren avec gêne.
   - Je suis ton capitaine, tes problèmes sont également les miens, on aura donc jamais la solution si tu ne m'explique pas.
   - Ils sont... Enfantin...
   - Pour que ça te pourchasse même aujourd'hui, j'en doute.
   - Non...
   - Écoute-moi bien espèce de petit--, commença dangereusement son chef en mimant un mouvement pour se tourner face à lui.
   - Ne te retourne pas ! paniqua l'autre en le resserrant contre lui, se cachant dans son épaule, rouge de honte.
 
   Peu familier à la situation, le plus âgé se laissa faire, attendant avec autant de patience que possible. Sa curiosité l'emporta après quelques minutes, le brun se détendit un peu et se lança malgré son hésitation visible.
 
   - Tu... Penses que je suis juste un gamin stupide, pas vrais ? C'est pour me dire ça que tu veux absolument savoir ?
   - Pourquoi je ferais ça ? Je t'ai déjà gratuitement humilié de cette façon ? demanda Rivaille, le sentant secouer la tête contre lui. Bien, alors parle, il y a sûrement une solution pour les faire arrêter.
   - La dernière fois n'a rien donner alors...
   - Je ne suis pas la personne qui ne s'est qu'à moitié occupé ton cas ! Maintenant accouche.
 
   Se cachant toujours contre lui, Eren décrit les créatures ainsi que leurs ignominies d'une voix écrasée par sa gorge qui se resserrait comme un étau. Son amant l'écouta tranquillement, comprenant directement qu'il y avait beaucoup d'éléments, reflétant les soucis du plus jeune. Quand ce dernier eut fini son discourt, un silence prit place, emplit de gêne et de réflexion. L'aîné lui attrapa les mains pour se défaire et se tourner face à lui, le regardant un instant avant de soupirer longuement, las.
   Persuadé qu'il l'avait ennuyé, le brun baissa la tête avec culpabilité, déglutissant difficilement. Il n'aurait pas dû lui en parler finalement, le bon côté était qu'il l'avait étreint longtemps, ça au moins ça l'avait rasséréné.
 
   - T'es pas un cadeau, hein ?
   - ...
   - Tu as dis que l'intensité varie par moment, selon quels critères ?
   - Aucune idée, c'est assez aléatoire en fait...
   - ... Quoi ?
   - Non, rien...
 
   Rivaille plissa les yeux, signe de réflexion, le garçon se sentit fait comme un rat. Il rougit de plus en plus refusant d'avouer quelque chose d'aussi intime mais pouvait sentir que l'autre se rapprochait de la vérité. Son coeur battait à tout rompre et sa pression artérielle était si haute qu'il cru exploser.
 
   - Il y a eu un moment tu n'en as pas fait ? Comment ? Quelles conditions ?
   - T-tu n'as pas à savoir !
   - ... Quand on couche ensemble ? demanda le plus âgé en haussant un sourcil. C'est peut-être qu'une question de fatigue.
   - Non ce n'est pas ça..., grogna Eren, gêné comme jamais en l'évitant du regard, cherchant un échappatoire.
   - Alors quoi ?! C'est quand tu te touches ? Si tu veux qu'on trouve une solution, il va falloir que tu sois plus claire !
   - Je ne peux pas... C'est gênant...
   - On a fait bien plus, il me semble...
   - C'est pas le sujet..., souffla le lycéen en se cachant un peu dans ses mains, un sourire lubrique impossible à combattre étirant ses lèvres.
 
   Il leva les yeux, voyant bien que son amant s'investissait dans son problème, cependant leur relation était très claire : ce n'était que du sexe. S'il lui parlait des seules fois où il n'avait pas cauchemardé, il voudra très certainement tout arrêter en se faisant de fausses idées. Peut-être qu'il devrait éclaircir la situation avant toute chose. En plantant son regard le plus sûr et déterminé dans celui du plus petit, il vit les prunelles de ce dernier briller avec intensité et fascination.
 
   - On est pas un couple et je ne suis pas amoureux de toi !
 
   Intrigué par la vérité générale qu'il lui sortait, le capitaine le dévisagea quelque peu, attendant la suite. Il laissa à son cadet le temps de prendre son courage à deux mains pour lancer ce qui devait certainement être une bombe, baissant les yeux sur le côté.
 
   - En fait... Il y a eu trois fois où je n'ai pas fait de cauchemar... La première a été pendant les vacances avant la rentrée et les deux autres... Ce week-end...
 
   L'ambiance s'alourdit subitement, l'air était difficile à respirer et la pilule, dure à avaler. Une petite minute s'écrasa dans le temps avec sadisme avant qu'Eren ne prenne les devant en mettant les dernières choses à table.
 
   - On devrait se dépêcher et aller en cours, je mettrais mes affaires d'hier au Dojo et je rentrerais chez moi. Désolé du dérangement...
 
   Sans plus de cérémonie il s'agenouilla à la petite table, le chat venant se coller à lui pour s'allonger contre ses jambes. Il préféra montrer son dos à son supérieur, trop gêné des aveux intimes, celui-ci le fixait avec les yeux écarquillés par le choc. La situation était déjà assez bizarre alors il ne voulut pas dire qu'il passait également une meilleur nuit en sa compagnie plutôt qu'avec son insomnie. Par pragmatisme il aurait pu proposer au garçon de rester, de dormir ensemble pour leur bien commun mais cela donnait un tableau de couple vomitif qu'il désirait éviter. Sous aucun prétexte, il ne devait s'attacher à ce monde, son quartier l'attendait et l'incident de samedi n'était qu'un avant goût. Isabelle finira par devenir l'ange qu'elle a toujours été et il n'allait pas faire de vieux os dans cette vie rose qui ne lui correspondait en nul point.
   Le rejoignant à table, l'adolescent mangea avec son invité et toujours plongé dans le même silence pesant, ils allèrent à leur lycée. Esquivant la réunion assourdissante du proviseur, ils posèrent leur affaire au Dojo et se séparèrent. Pendant un bref instant ils avaient voulu se donner l'habituel baiser avant de quitter mais les événements étaient bien trop embarrassant pour qu'ils agissent ainsi. Eren le laissa aller en classe et se dirigea vers le gymnase, attendant ses amis devant. Ces derniers finir par sortir, essayant de se dire qu'il ne restait plus qu'une semaine à tenir avant que leurs tympans ne prennent enfin leurs repos bien mérité.
   Mikasa se jeta de suite à son cou, lui donnant un mouvement de recule en essayant de la décrocher, faisant rire la bande.
 
   - Ne recommence plus jamais !
   - Lâche-moi !
   - On t'auras bien cherché, ce week-end ! râla Jean, Marco ne faisant pas fière mine à côté de lui, vraisemblablement qu'ils avaient été dérangés par la jeune fille durant tout ce temps.
   - J'avais besoin d'être tranquille ! Je ne demande qu'un peu d'air !... Pas comme ça ! s'effara-t-il alors que Sasha faisait du vent avec un cahier, Connie soufflant pour l'accompagner.
   - Je t'ai cherché partout ! Où tu étais ? demanda à nouveau Mikasa en se décrochant de lui, le visage emplit d'inquiétude malgré son soulagement de l'avoir sous les yeux.
   - Il est vraiment temps que je prenne mon propre appart..., soupira le brun, la blessant.
   - Sois pas aussi con, enfoiré !
   - Un problème, horse-face ?!
   - Allez, on devrait monter, les encouragea Historia.
   - Sérieux, t'étais où ? demanda confidentiellement Sasha alors qu'ils allèrent en cours.
   - Avec une pomme de terre ex-prostituer junkie qui lutte pour ne pas replonger..., répondit-il, blasé.
 
   Avec choc et admiration, la jeune fille le fixa longuement, le décourageant. Quand la bande alla en classe, ils se choquèrent des contusions présentes sur le visage de leur chef, Eren n'osa pas le regarder et s'assit en silence, déglutissant avec gêne et malaise. De nouveau, leurs affections lui paraissaient tellement loin et lui donnèrent un lourd sentiment de solitude. Bien, sa tendresse débordante il la laissera déborder sur Armin, sa cible habituel depuis l'enfance.
   Ce fut donc à la pause qu'il décida de se venger sur son ami d'enfance qui rit à l'attaque, satisfait de voir la jalousie briller dans les prunelles de son amant. Il lui en voulait et avait envie de le pousser à bout pour lui faire regretter ses actes. Lesquels exactement ? Lui même ne savait pas. Peut-être était-ce cette soudaine barrière invisible et impossible à franchir qui le rendait aussi émotif.
   Il était trop gêné de ses mauvais sous-entendus du matin pour aller voir son capitaine et lui parler, que ce soit personnel ou professionnel. Le brun garda ses distances avec subtilité tout au long de la journée, essayant de ne pas prêter attention à Rivaille qui prenait la direction de l'hôpital.
   Celui-ci rendu sa visite habituel à Isabelle, d'humeur déjà sombre, il fut particulièrement désagréable avec une infirmière qui l'avait un peu effleuré en le croisant. Farlan sorti de la chambre pour l'accueillir avec un léger sourire et un regard désespéré mais avant qu'il ne lui dise quoi que ce soit, il le mit dehors pour être seul avec la malade. L'adolescent comprit rapidement et alla se chercher une boisson, ses pas se faisant entendre dans le couloir. Soupirant longuement pour se décontracter, le lycéen alla s'asseoir auprès de son amie réveillée et lui prit la main. Elle lui sourit tendrement, prenant de profondes respirations pendant une ou deux minutes.
 
   - Aniki...
 
   Tant de préparation pour un simple nom...
 
   - Hey..., réussit-il à articuler au travers de sa gorge serrée.
   - Comment... Vas Eren ?....
 
   Il venait pour se changer les idées et voilà qu'elle lui parlait de lui ! Si elle avait été qu'une personne comme une autre, il aurait sûrement fait des réflexions déplaisantes pour l'envoyer paître. Cependant elle était sa soeur de coeur mortellement malade, avec qui il avait si peu de mot, si peu de temps et si peu de courage.
 
   - Bien..., répondit-il simplement.
   - Tu tires... Une de ces têtes..., ricana la jeune fille. J'ai su... Dès que je l'ai vu...
   - C'est pas l'important, laisse se merdeux où il est. Comment tu vas ?
   - Pour qu'il te fasse dire... Des choses stupides... C'est qu'il est important..., sourit Isabelle aussi bien qu'elle put, apportant sa malice.
   - On t'a donné un mauvais médicament ? sous-entendit-il en haussant sombrement un sourcil.
   - Ne change pas de sujet, Aniki..., sourit-elle de plus en plus, le touchant.
   - Il n'y a rien a dire.
   - Il pourrait revenir... De temps en temps... Fais-lui une carte...
   - Pourquoi faire ! grogna l'autre en détournant le regard.
   - Ça faisait longtemps... Que j'avais pas discuter... Avec quelqu'un de nouveau... Et c'est ton ami, Aniki... Il m'apprend des choses...
   - Qu'est-ce que ce merdeux peut t'apporter de plus que nous ? cracha Rivaille en s'adossant à sa chaise, boudeur.
   - D'autre sujet de conversations... Ça change des équations... Et des envies de meurtres..., répondit Isabelle avec humour malgré qu'elle commençait à fatiguer.
   - Tu parles beaucoup aujourd'hui...
   - Aniki... Ses yeux... Si exotiques... Plus que ce que tu m'as dit... Ils me...
 
   Perturbé par sa phrase laissée en suspend, il la dévisagea avec choc alors qu'elle s'était endormis profondément d'un seul coup. Déglutissant par le nouveau symptôme, il se leva et sorti de la pièce, rapidement rejoins par Farlan.
 
   - Elle s'endort soudainement maintenant...
   - Oui mais c'est apparemment son traitement qui empêche la maladie de progresser dans le cerveau, ça la fait sombrer d'un coup. Tu as bonne et mauvaise mine à la fois, remarqua son ami en buvant son café. Il s'est passé quelque chose ?
   - Quel traitement ?
   - Le même qu'habituellement mais ne change pas de sujet naïvement. Isabelle m'a parlé de ce type à qui tu l'as confié, en fait quand elle est réveillé elle ne me parle que de lui ! Je commence à être jaloux mais faut dire que nos discutions tournent toujours autour des mêmes choses ! rit-il.
   - Il ne reviendra pas de toute façon.
   - Pourquoi ? Ça lui avait tellement fait plaisir de rencontrer quelqu'un, ça n'était pas arrivé depuis près de quatre ans.
   - Car ce ne sont pas ses affaires !
 
   Il ne pouvait pas lui dire qu'il avait vu à quel point ça avait détruit son amant. Il s'était détesté de lui avoir imposé une mission pareille, lui rappelant fatalement sa défunte mère ainsi que la souffrance qu'elle avait eu. Le jeune homme s'en était remit rapidement mais il avait revécu un deuil, version accéléré serte, mais il l'avait fait. C'était également pour cette raison que Rivaille n'avait pu lui refuser une autre nuit dans son appartement, il avait vu la détresse de l'autre derrière ses simagrées pour sa soeur.
   Encore une fois, son coeur avait été trop gros et il avait laissé le gamin se faufiler dans une faille. Désormais ils étaient tout les deux en équilibre tel des funambules, essayant de se rattraper à autre chose qu'à eux. C'était sa faute, il avait été trop stupide et il n'allait pas recommencer. Il avait décidé de prendre ses distances, de revoir leur relation et comment ils s'y prenaient car la méthode qu'ils suivaient actuellement était visiblement la mauvaise.
 
   - Ta blessure cicatrise ? demanda Rivaille.
   - Doucement mais sûrement, j'évite les mouvements brusques. Tu n'étais pas obligé d'insister autant auprès de ce type.
   - C'est notre quartier !
   - On en est sortie, c'est terminer, tu devrais te trouver une nouvelle voie.
   - Pourquoi faire ? Me voiler la face avec l'illusion d'une bonne vie ? Tu me vois sérieusement gravir inutilement des putains d'échelons pour travailler sagement dans un bureau, cloîtré entre quatre murs ? C'est pas ma vie ça !
   - Alors c'est quoi ta vie ? Tenter en vain de sauver des ex-prostituer junkies et voir ton entourage mourir les un après les autres ? Si tu veux te faire du mal, n'emporte personne dans ta chute.
 
   Les mots le mirent directement en rage, il serra tellement les poings qu'il en tremblait et ses yeux obscurcit foudroyait son ami du regard en résistant visiblement à le frapper. Farlan continua de lui faire obstinément face, sachant que l'autre ne rajouterait pas une marque de plus parmi ses contusions. Il était dans un sale état et avait bien inquiété Isabelle à qui il avait dû tout expliquer, la jeune fille aussi était décidée à faire changer son aîné mais savait que ce ne serait pas aisé.
 
   - Pourquoi tu veux rester là bas alors que tu répètes que c'est la zone ?
   - C'est mon quartier, c'est tout.
   - On ne gérait qu'un petit réseau de paris, on s'est fait passer devant depuis longtemps et tout le monde est au courant qu'on les truquait. C'est fini tout ça, Rivaille, il va falloir que tu passes à autre chose.
   - C'est ma vie, pas la tienne ! Laisse moi la géré comme je le veux !
 
   Sur ce, il retourna s'enfermer dans la chambre d'Isabelle, le laissant devant la porte. Soupirant, Farlan sortit un papier de sa poche, un numéro de téléphone était écrit dessus et il se demandait s'il ne devait pas prendre contact.
   Du côté d'Eren, ce dernier aidait son professeur d'anglais avec Mikasa et Armin, d'autre carton avait besoin d'être rangé et déplacé. En allant chercher une boite dans une salle, le brun croisa un camarade de sa classe et lui sourit. Kazuki Takamura, élève brillant et investit autant envers ses études qu'auprès des élèves, assumant fièrement et parfaitement son rôle de délégué. Il était assez grand, dépassant Eren d'une demi-tête, ses yeux brun étaient toujours pétillant de bonté et ses cheveux sombre arborait une coupe digne des idoles de boysband. Le combattant l'avait toujours trouver très beau, sa gentillesse le touchant, les seules choses qui étaient à lui reprocher étaient son côté un peu naïf et sa faiblesse pour les snacks.
 
   - Oh tu sembles pressé ! fit l'adolescent en lui donnant un large sourire.
   - On range des dossiers, de ton côté aussi ça doit pas mal bouger !
   - Un peu mais les réunions sont assez brève, le proviseur nous met une telle pression..., soupira-t-il en souriant pauvrement.
   - Faut pas t'en faire ! rit le brun en le tapotant l'épaule. C'est une grosse voix mais on peut voir qu'il est fière de nous.
   - Comment ?
   - Sinon on serait déjà tous viré ou mort quelque part.
   - T-tu es sérieux ? trembla le garçon en paniquant, faisant un pas en arrière et devenant pâle.
   - Non, non ! se rattrapa l'autre en agitant ses mains. C'était juste pour plaisanter !
   - Ah tu me rassures..., soupira son ami en posant une main sur son coeur. Je ne saurais pas quoi faire si j'étais viré...
 
   « Il ne s'inquiète pas de ma deuxième supposition ?... », pâli Eren, perturbé.
 
   - Hey, en ce moment tu as l'air préoccupé, tu sembles mal dormir... Quelque chose te tracasse ? Si c'est les cours ou les professeurs je peux faire quelque chose.
   - Non, ça va, ne t'inquiète pas, je vais réglé ça, lui sourit-il.
   - Même si c'est autre chose, aussi stupide que tu crois que ça puisse être, hésite pas à venir me voir, c'est mon devoir en tant que délégué et ami de t'aider.
   - Merci mais ça va aller, répondit le jeune homme, touché de l'attention naturel.
   - Si jamais ça te pèse trop, tu peux m'en parler, je garderais sa secret.
   - Ne t'en fais pas... Dis, tu sais comment on peut avoir une carte magnétique pour accéder au soin intensif de l'hôpital Sina ?
   - Oui, il faut faire une demande à l'accueille, et le patient concerné, ou un proche, devra donner son accord. Pourquoi ? Un membre de ta famille est malade ?
   - Non mais je connais quelqu'un qui y est et j'aimerais aller lui rendre visite.
   - Oh mince... J'espère qu'elle va guérir vite ! Passe lui un bon rétablissement de ma part lorsque tu la reverras, sourit suavement Kazuki.
 
   Voilà ce qu'il aimait chez ce garçon, sa gentillesse et son attention spontanée. Au départ il l'avait prit en grippe, pensant qu'il était bien trop parfait pour être honnête mais il avait été forcé de constaté que non. Parfois ça l'énervait, ce type populaire n'avait pas toute les filles à ses trousses pour rien. D'ailleurs il répondait toujours aux lettres de déclarations en allant voir les prétendantes pour dire les choses en face et essayer de faire le moins de peine possible. C'était vraiment quelqu'un de très attentionné et Eren avait bien vu son intérêt pour lui, le repoussant doucement à chaque fois. Tout du moins, il le faisait quand les affections qu'il donnait devenait un peu trop tendre, préférant retrouver Rivaille.
   Cependant, il était désormais difficile de concevoir qu'il ira voir son capitaine pour quoi que soit d'intime et devrait plutôt profiter du contact apaisant du délégué. Il ne repoussa donc pas l'adolescent qui ouvrit largement ses bras avec un grand sourire et alla s'y loger, se laissant un peu bercer et écouter les battements de son coeur, les yeux fermés. Le brun se détendit directement en les entendants, reconnaissant que cela était son point faible, serte ils étaient pas aussi puissants que ceux de son amant mais l'effet était présent.
   La tendresse lui fit du bien et il se resserra sur son ami qui fit de même. Normalement il l'aurait déjà repoussé mais il avait de plus en plus de mal à le faire. Kazuki lui donnait les câlineries qui lui manquaient, celles qu'il n'avait jamais le temps et le courage de faire à Rivaille. Le peu qu'il avait eu lors de son week-end lui avait tant fait plaisir, il n'attendait qu'à les retrouver, se contentant de ce que lui donnait son délégué.
 
   - Ça va mieux ?..., demanda Kazuki après quelques minutes, lui frottant l'épaule en continuant de le serrer, le berçant un peu en les faisant pivoter sur place.
   - Humm...
   - Heureux de l'entendre ! sourit-il en se séparant de lui et commençant à partir en lui faisant un signe de main. Passe une bonne fin de journée !
   - Hum, toi aussi.
 
   Il le regarda partir, se disant que ce qu'il évitait depuis toujours n'était pas si mal finalement. Il alla accomplir sa précédente mission, trouvant qu'il avait été assez long. En revenant, il raconta simplement être tombé sur le délégué et avoir discuté, ce qui était une partie de la vérité. Armin le regarda avec un peu de soupçon contrairement à Mikasa et Erwin qui continuèrent de trier les documents. Les trois amis d'enfance rentrèrent chez eux une fois leur tâche accomplit, grandement remercier par leur professeur. Ils discutèrent un peu sur le chemin, parlant des prochaines vacances et disant à quel point ils étaient pressés d'y être.
   Les frangins mangèrent ensemble en silence, un peu déçu de ne pas avoir le chat ce soir et allèrent dans leur chambre pour travailler. Eren garda son portable avec lui mais son amant ne se manifesta pas, ne recevant que des messages de ses amis, dont Kazuki avec qui il plaisanta jusqu'à ce qu'il aille au lit et s'endormit.
   Les Titans de ses songes passèrent simplement sur les plaines verdoyantes, les grand arbres qui le cachait avec son équipe lui donnait un sentiment de sécurité. D'instinct il chercha tout le monde du regard, satisfait en les voyant tous sur les branches à l'épaisseur démesurée. Il perdit son sourire en ne voyant pas Rivaille, paniquant un peu il observa les créatures d'horreurs, craignant d'en voir une mâcher un bras ou autre chose appartenant à son compagnon. Cependant il ne le trouva pas, étrange, il était toujours à ses côtés habituellement, le soutenant, donnant les directives avec ces mots abruptes et grossiers le caractérisant si bien. Depuis qu'il l'avait revu après la rentrée, il était présent, pourquoi pas aujourd'hui ? Quelque chose n'allait pas et ça l'angoissait, à nouveau il se sentit terriblement seul.
   L'arbre sur lequel il était trembla brutalement, le faisant chuter, par réflexe il sortit son équipement et lança les liens sur les troncs pour se déplacer et se remettre en hauteur à la verticale. Une horde de Titan attaquaient, chargeant les arbres et les cris de ses proches commençaient. Il pâlit soudainement, son cauchemar allait réellement commencer. Pourquoi ? Tout était si calme au début et le scénario ne changeait jamais !
 
   - EREEEEN !!!
 
   Paniqué il partit à la recherche d'Armin qui l'avait appelé avec une détresse démentielle, il ne le trouva pas, volant d'arbre en arbre avec ses câbles. Il jugea ses bouteilles rapidement et déglutit en comprenant qu'il n'avait plus trop de gaze. Il devait trouver quelqu'un, n'importe qui ! Il devait rassembler le plus de monde pour survivre ! Si Rivaille était là, il pourrait lui dire quoi faire !
   Un hurlement de douleur et de terreur déchira l'espace, Jean criant le nom de Marco avec horreur. N'écoutant que son coeur, le brun se dépêcha sur leur position ne voulant pas d'autre victime. Le muscle tambourinant furieusement dans sa poitrine, il esquiva aussi bien les monstres qu'il put, pourchassé par trois d'entre eux. Des cris retentissaient de tout les côtés, les voix des autres soldats les accompagnants vibrant avec des bruits horribles prouvant qu'ils se faisaient dévorer goulûment.
   Une fois sur place, le jeune homme se figea, horrifié, ne retrouvant que le corps de certain de ses camarades, les autres se faisant dévorer sous ses yeux. Il trembla de part en part, retrouvant le titan qui dévorait sa mère habituellement, il était devant lui, mâchant ce qui restait de sa soeur adoptive avec sa bouche ensanglantée. Prit de rage il voulut lancer ses câbles sur lui pour l'attaquer mais ses bobonnes de gaze étaient complètement vides. Il jura et chercha autour de lui des bouteilles sur les cadavres de ses amis, les larmes commençant à monter à ses yeux.
   C'était la panique totale, plus personne n'était en vie autour de lui et au loin il vit une armée gigantesque de titan spéciaux foncer droit sur les murs de la ville. Il écarquilla les yeux de terreur, ils ne devaient pas entrée ! Ce serait la fin sinon ! Ses jambes bougèrent malgré lui et il courut aussi vite qu'il pu, se disant que s'il pouvait couper les tendons d'Achille des montres, ils seraient stoppés un moment. Soudain il s'arrêta, voyant un titan colossal détruite le mur et tout les autres entrer, des cris horrifiants retentissant dans les airs avec l'écroulement des bâtiments. Bloqué sur place, les larmes roulèrent sur son visage impassible, regardant toute la scène, l'odeur du sang emplissant les plaines.
   Dans la réalité, son portable sonna à côté de lui et le réveilla brutalement, il sauta dessus et décrocha, essoufflé et détruit intérieurement. Une voix retentit sur un ton las, un peu robotisé par le mauvais réseau, il soupira de soulagement en entendant Rivaille, toujours à fond dans son cauchemar.
 
   - T'étais où ?..., demanda-t-il, tremblant comme jamais, ses mots déchirés par ses larmes.
   - ...Quoi ? fit l'autre, perdu.
   - Je suis désolé... Je suis tellement désolé... J'ai pas pu les sauver... J'ai pas pu les arrêté...
   - Oye, gamin, réveille toi ! répondit le capitaine en comprenant la situation, s'inquiétant pour lui.
   - Ils sont rentrés... J'ai rien pu faire...
 
   Sur ses mots, le brun lâcha son portable qui rebondit au sol, explosant en sanglots dans son coussin. Rivaille raccrocha après n'avoir eut aucune réponse et n'entendant pas Mikasa arriver. Il ne chercha pas plus loin et accouru chez son amant, craignant le pire en repensant à sa voix brisée par l'horreur, peinant à être forte. Il arriva trente minutes plus tard, essoufflé par sa course, faisant le moins de bruit possible en entrant et monta à l'étage, prenant soin de faire attention au moindre son qu'il entendait.
   La première porte qu'il ouvrit était la chambre de Mikasa et il la referma discrètement, rassuré qu'elle dormait profondément, sinon elle lui aurait sauté à la gorge. Ce ne fut qu'à la dernière des trois portes qu'il trouva son combattant sur le ventre, la couverture au sol. Il ferma le verrou avant de s'approcher lentement, écoutant sa respiration quasi inexistante avant de soupirer de soulagement. Pas de sang, pas de boîte vide de médicaments dangereux.
   Venir aussi vite avait été stupide de sa part, il aurait pu rester chez lui. Le gamin ne se laissait pas abattre facilement après tout. Le capitaine souleva les mèches brunes et sentit son coeur s'écraser douloureusement sous l'expression déchirante que le plus jeune avait. Ses joues étaient encore collante de larmes, certaines étaient même toujours figées sur sa peau terriblement pâle, accentuant les cernes creusées. Ses visions de l'enfer le brûlaient peu à peu, ayant actuellement atteint un point plus grave qu'Eren n'acceptait de le voir.
   L'aîné commençait à comprendre ses paroles du matin, réalisant que son cadet ne désirait que fuir le problème en pensant que c'était la seule solution pour s'en débarrasser. Ce cauchemar avait été brutal, il pouvait le deviner, et comme de par hasard le garçon avait semblé très seul dans la journée, s'isolant intentionnellement. Les titans reflétaient donc tout bêtement sa solitude, devenant plus violant lorsque celle-ci était forte. En dormant avec la personne lui ayant donner de l'affection, comblant son coeur, il ne les voyait pas. Bien qu'il avait que les maigres descriptions de quelques scénarios, il put comprendre que le mur protégeant la ville était son lui intérieur, raison pour laquelle tout ses amis et lui même le défendait si ardemment. C'était juste ça : sa solitude.
   Le brun commença à s'agiter dans son sommeil, gémissant pitoyablement avant de se figer, perdu dans l'horreur. Devinant rapidement ce qui allait suivre, Rivaille sauta sur sa bouche pour la couvrir de ses mains. Ce fut pile lorsqu'il ouvrit largement les yeux en hurlant de terreur, son faciès ravagé par l'épouvante. Choqué d'assister à ça, il se pencha vers lui, assit sur le rebord du lit, pour coller son front au sien en lui intimant d'arrêter de se débattre et de se taire par un son chuchoté. Le jeune homme le reconnu parmi ses larmes et le dévisagea sans comprendre sa vision. Il se laissa bercé lentement, savourant la main caressant sa joue avant que sa jumelle ne quitte aussi prudemment sa bouche pour se perdre dans ses mèches courtes.
   Le délinquant ne dit rien, de peur que Mikasa l'entende pour une raison ou une autre, il se contenta de rassuré le garçon par ses cajoleries et osa poser quelques baisés sur ses lèvres. Eren, les yeux refermés depuis qu'il l'avait reconnu, retomba lourdement dans les bras de Morphée. En se redressant, le plus âgé soupira, autant de soulagement que contre sa propre faiblesse. Il n'avait pas accouru aussi stupidement quelque part depuis qu'Isabelle était cloîtrée entre quatre murs. Ce gamin lui faisait décidément faire tout et n'importe quoi !
   Rivaille repartit aussi discrètement qu'il était venu, se sentant déchiré entre rester toute la nuit ici ou ramener son amant avec lui, ne rien faire de cela lui faisait se sentir mal. Il avait l'impression d'abandonner Eren à ses cauchemars, ne le laissant que espérer que ces derniers seront absents puisqu'il l'avait rendormit. Cet adolescent devenait trop dangereux pour lui, il sentait son objectif se perdre de vu, il ne devait vraiment plus s'approcher de lui, même pour le sexe. Il avait pu vivre sans lui jusqu'à maintenant, ça ne devrait pas être un problème !
 
   - Eh merde ! cria-t-il en frappant une ben de son pied.
 
   Il inspira un bon coup, restant sur place en pressant son visage dans ses mains, l'une d'elle allant dans ses cheveux alors que l'autre se posa sur sa hanche. Une expression désespéré peignant ses traits.
 
   - Et moi qui ne voulait pas être camé...
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
*******************************************************************************************************
 
Je vous ai complètement oublié xD

Navrée...( = w=)"
 
Après plus d'un ans de flemme, mes tâches à accomplir revienne,
 
Comme celle de changer mon pseudo en enlevant le "Chan"
 
Dire son nom avec chan en japonais fait terriblement mégalo, ( - _-)
 
Comme si nous on parlait de nous à la 3eme personne...
 
Faut dire que "Koko" ou "Koneko" sont des pseudos ultra exploité !
 
Pas facile, donc pour info c'est koko_koneko,
 
Autant pour Twitter que instagram !
 
J'ai supprimé mon Ask qui ne servait à rien depuis trop longtemps,
 
Ainsi que mon blog de dessin, complètement abandonné,
 
Après cette minute information que très certainement peu prenne le temps de lire,
 
Sayonnara minna ! =D
​ 8 | 3 |
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#Posté le jeudi 18 juin 2015 07:58

Modifié le jeudi 18 juin 2015 08:18

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Shunrei33, Posté le dimanche 16 août 2015 16:46

Il est vrai que j'adore aussi la réplique d'Eren en parlant de la pomme de terre ex-prostituer junkie. Continue, j'adore ce que tu fait.


cc, Posté le mardi 23 juin 2015 12:41

franchement j'adore j’attends avec impatience la suite


Naruto-Mystigri, Posté le jeudi 18 juin 2015 11:26

ah ah !!Tellement bien ce chapitre !
"Avec une pomme de terre ex-prostituer junkie qui lutte pour ne pas replonger..., répondit-il, blasé." xD J'adore !
ahhhhhhhh la la tu esr pardonnée Koko x) super chapitre !


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